dimanche 13 décembre 2015

1988 Turquie

Vendredi 1er avril 1988

Viviane et moi avons passé la soirée et la nuit à Kembs-Loechle, un village près de Mulhouse, chez une copine de Viviane.
Au matin, la copine nous emmène à l'aéroport de Mulhouse pour 6h.

A 7h20, vol Mulhouse - Izmir.
A 11h30 (heure locale), arrivée à Izmir, en TURQUIE.

En 1922, le maréchal Mustafa Kemal Atatürk abolit l'Empire ottoman et fonde le 29 octobre 1923 sur le territoire restant (l'Anatolie et la Thrace Orientale), la Turquie moderne ou République de Turquie, état successeur de l'Empire ottoman. Il en devient le premier président.

Après les formalités de la  police des frontières et le change d’argent en livres turques, nous prenons un taxi pour rejoindre le centre-ville d’Izmir.
Traversée de longues banlieues bétonnées.
Encombrés par nos sacs à dos, nous cherchons tout d’abord à manger. Nous prenons un repas au « Sark Lokantasi », petit resto local (lokantasi).
Nous nous installons dans un hôtel sur une grande place circulaire, 9 Eylül Meydani, devant la gare de Basmahane : Otel Gar, indiqué par le Guide du Routard.

Grand port et ville moderne, Izmir est la 3ème ville de Turquie et le 2ème port après Istanbul.


L’après-midi, nous nous baladons en ville.
- De l’agora, il ne reste pas grand-chose : quelques vestiges des portiques, de vieilles tombes d’un ancien cimetière ottoman.
- Quant au bazar d’Izmir, c’est un marché pour les Turcs. Les échoppes pour touristes y sont rares. A part les commerces, échoppes et ateliers des différents corps de métiers, quelques lieux insolites comme une minuscule échoppe à narghilés, une fabrique de coffres-forts, une petite place envahie par les marchands de fleurs, un ancien caravansérail…
- Anafartalar caddesi est une rue colorée et animée qui concentre une grande partie de la vie populaire d’Izmir. Melting-pot de vieilles maisons, de boutiques de tous styles, de petits restos et de mosquées. Nous parcourons la rue. Nous achetons quelques bières que nous ramenons à l’hôtel.
Dans la soirée, nous mangeons dans un restaurant « Basmane Kebap Salonu », au 1er étage : excellente cuisine turque, avec de l’ « ayran » comme boisson. C’est un yaourt fouetté et liquide qui se marie très bien avec les plats turcs.
Nous rentrons nous coucher à 21h.

Samedi 2 avril 1988

Le matin, nous sortons dans une pâtisserie de la rue pour prendre un petit déjeuner traditionnel : olives noires, fromage, œufs avec pain, beurre, confiture et thé. Nous goûtons à l’ « apple-tea », un thé à la pomme qui n’en est pas un. C’est une préparation chimique au goût de pomme, appréciée des touristes.

A 9h30, depuis la gare routière (otogar), départ en autocar longue distance pour Istanbul (600 km).
Le voyage dure toute la journée. Eau fraiche gratuite et capsulée. Arrêts réguliers dans des otogars où l’on peut se désaltérer et se nourrir.
L’itinéraire passe à Balikesir, rejoint la mer de Marmara qu’il contourne sur sa rive est jusqu’à Izmit. De là, nous nous dirigeons vers l’ouest et atteignons Istanbul.
A cheval sur deux continents, la ville fut la Byzance de l’Empire romain d’Orient, la Constantinople des croisés et la capitale de l’ancien Empire ottoman.
Istanbul est en fait coupée en deux, sinon en trois. Il y a la ville asiatique séparée de la ville européenne par le Bosphore mais reliée par le pont sur le Bosphore. Il y a la ville européenne traversée par la Corne d’Or et divisée en une partie moderne et une partie ancienne, le vieux « Stambul ».
Nous traversons le pont sur le Bosphore et arrivons à 19h30 dans le centre historique de la ville, côté européen.
Nous cherchons d’abord à nous loger. Nous nous rendons dans un hôtel indiqué dans le GdR. Mais il est complet. Un petit hôtel de routards juste à côté du précédent, Ayasophia otel, nous accepte, mais dans un couloir où deux lits en enfilade sont la seule possibilité restante. Puisqu’on n’a guère le choix, on va rester là.
Après avoir mangé dans un resto local, nous faisons une petite balade de nuit en ville. Premières impressions…
D’innombrables mosquées émergent dans la nuit. Les minarets de Sultanahmet sont illuminés.
Derrière la basilique Sainte-Sophie, un quartier de maisons en bois est en cours de restauration.
Un fait frappant : l’absence de femmes dans les rues dès la tombée de la nuit.

Nous rentrons à l’hôtel et nous couchons à 22h30 dans notre couloir.
Comme dans les pays arabes, les toilettes sont à la turque, avec le robinet pour se laver les fesses…

Dimanche 3 avril 1988

Ce matin, on nous annonce qu’une chambre s’est libérée. On va pouvoir s’y installer, pour le même prix que notre couloir...
Nous descendons prendre un petit déjeuner quelque part dans la rue : lokums, baklavas
Nous sommes interpellés pour visiter un commerce de tapis : « juste pour le plaisir ! » On nous montre les tapis, on nous offre le café turc…mais on en boit peu, car il est cher. Ici, tout le monde boit du thé.

Aujourd’hui, nous allons visiter le centre historique.
On est autant fasciné par les innombrables mosquées que par le vacarme insoutenable des vieilles voitures dans lesquelles rien ne fonctionne, exception faite du klaxon ultra-puissant !
Nous commençons par la basilique Sainte-Sophie


D’énormes contreforts antisismiques alourdissent l’architecture, à l’extérieur.
Symbole de l’Empire byzantin triomphant, construite au VIesiècle, la basilique Sainte-Sophie tient du prodige architectural : une voûte énorme posée sur quelques piliers. Quelques heures après la prise de Constantinople, le sultan Mehmet II transformait la basilique en mosquée.
Visite payante des galeries, avec de belles mosaïques.
Nous nous rendons ensuite au palais Topkapi. Ce fut la résidence principale des sultans, à l’époque où ils régnaient sur le Proche-Orient et la moitié de la Méditerranée.


Aujourd’hui, ce musée, entouré de jardins et de patios est l’un des plus beaux du monde. Harem, salles du palais, trésor, ancien hammam : une avalanche de richesses et de joyaux.
C’est dimanche aujourd’hui. Une foule importante de visiteurs envahit le palais. Des Turcs et aussi des étrangers. On visite à la queue leu-leu, au milieu des touristes. Des groupes déversés par autobus entiers ont une heure montre en main pour visiter l’ensemble…

Nous mangeons au restaurant Sultanahmet, où l’on rencontre plus de Turcs que de touristes. La raison en est simple : on n’y sert ni vin ni bière. Il est célèbre pour ses boulettes de viande (kofte).
Après le repas, nous nous rendons sur le Bosphore.
Le Bosphore est le détroit qui relie la mer Noire à la mer de Marmara et marque, avec les Dardanelles, la limite méridionale entre les continents asiatique et européen.


Sentiment étrange en contemplant les eaux bleues du Bosphore qui coulent paisiblement à Istanbul. Ici finit l’Europe, ici commence l’Asie… Dans la brume, se profile le pont suspendu qui relie les deux continents.
L'après-midi, nous allons visiter la mosquée bleue de Sultanahmet. Elle est célèbre pour ses six minarets, dont seules se parent les mosquées sacrées. Sa décoration intérieure, avec des faïences émaillées à la couleur dominante bleue, en fait un joyau de l’art musulman.















Mais elle est encore en travaux, et les échafaudages intérieurs gâchent tout.
A côté de la mosquée, ne subsiste de la splendeur passée de la place de l’Hippodrome qu’une belle perspective. En face, se situe le musée des arts turcs et islamiques, que nous visitons : intéressante reconstitution de la vie en Turquie dans tous les milieux.

Le soir, nous mangeons dans un restaurant sous le pont Karaköy qui enjambe la Corne d'Or. Sous le pont, la plate-forme piétonne a été réduite. Les restaurants de poissons sont évidemment très touristiques et l’agressivité commerciale redouble par rapport à l’étroit passage qui subsiste sur la passerelle. On y trouve tout de même un resto sympa, et le « raki » (alcool à l’anis) réchauffe l’ambiance.

Lundi 4 avril 1988

Bruyante, sale, affolante, dans un enchevêtrement fantastique de ruelles tortueuses et inextricables, la ville grouille d’une foule cosmopolite et bariolée. Istanbul « charme par tous ses petits métiers : paysans anatoliens venus voir la ville, gitans et montreurs d’ours, vendeurs, cireurs de chaussures et colporteurs de toutes sortes ».
Sur Yeniçeriler Caddesi, la grande avenue que tout le monde connaît à Istanbul, on tombe sur la maison où l’écrivain Pierre Loti a demeuré pendant un an à Constantinople.
Au matin, nous nous rendons au Grand bazar. Depuis le XVe siècle, on y vend et on y achète de tout. C’est le plus grand marché couvert du monde. 


Sous les voûtes éclairées de mille ampoules, chaque quartier se spécialise dans un commerce. Les boutiques s’empilent de la cave au grenier. C’est un spectacle permanent où le meilleur côtoie le pire. Des contrefaçons de polos « Lacoste » sont proposées à des prix dérisoires.
Nous mangeons dans un resto assez peu connu des touristes, « Havuzlu lokanta ». Dans un coin perdu et peu animé du bazar, on y mange sous une grande voûte rafraîchie par un ventilateur.
L’après-midi, sortant du bazar, nous empruntons une rue qui mène au marché égyptien.
On pénètre à Büyük Valid Han, un ancien caravansérail


Complètement digéré par la ville, c’est l’un des plus beaux d’Istanbul. A l’intérieur, des maisons construites autour des cours masquent les belles arcades d’antan. Dans une des cours, sans les voitures, on pourrait se croire sur une aimable place de bourg provincial, avec ses arbres, son café à terrasse et le cireur de chaussures. 


Les anciennes cellules du caravansérail bourdonnent d’activité. Des forges et près de mille métiers à tisser œuvrent en ces lieux. Impression de se retrouver au Moyen Age.
Viviane éprouve une envie pressante et se renseigne. Une imposante matrone lui fait signe de la suivre, vire sans ménagement un homme en train d’uriner, fait pénétrer Viviane dans les rudimentaires toilettes et se campe devant la porte battante jusqu’à ce qu’elle en ressorte. Personne n’oserait approcher !
Un escalier intérieur mène sur le toit du han. Magnifique spectacle sur la ville, ses mosquées, le quartier Beyoğlu et le pont Karaköy encombré par la circulation.


Nous allons faire un tour vers le bazar égyptien, en face du pont Karaköy, et parcourons les ruelles du quartier adjacent. 


Effluves odorantes, senteurs d’épices (piments rouges, cumin, herbes de cuisine, fromages…)
Le pont Karaköy est complètement bloqué par les embouteillages. Les automobilistes sont fous, les feux tricolores ne sont là que pour la couleur locale…

Mardi 5 avril 1988

Aujourd’hui, nous faisons une excursion en bateau sur le Bosphore.
Départ à 10h30 du quai n°4 près du pont Karaköy. Temps brumeux et humide.
Le bateau longe le palais de Dolmabahce, énorme palais rococo au bord de l’eau. Atatürk y mourut en 1938.


Nous passons sous l’impressionnant pont suspendu qui relie les deux continents. Il est lui aussi envahi par la circulation automobile.















Nous longeons Arnavuthöy, un ancien village arménien où l’on aperçoit encore quelques « yalis » qui effleurent l’eau, belles constructions d’été en bois qui remontent au XVIIIe siècle ; Rumeli Hisar, un énorme château médiéval construit par Mehmet II en 1452 à l’endroit où le Bosphore est le plus étroit. Image de la puissance de l’Empire ottoman, c’est une des bâtisses qui effrayèrent le plus l’Occident chrétien.
Nous atteignons Anadolu Kavaği, au nord du Bosphore, sur la rive asiatique, à 12h40. Nous débarquons et nous mangeons dans un restaurant puis faisons une promenade à pied au-dessus du village. Le soleil est de retour.
Un enterrement a lieu lors de notre passage. Le défunt est emmené au cimetière, enveloppé dans un drap vert, aux couleurs de l’Islam.
De 15h à 16h30, nous retournons à Istanbul par le bateau.

Nous nous promenons jusqu'au soir dans les ruelles des vieux quartiers le long de la Corne d'Or.
On se déchausse pour visiter Yeni Camii, une mosquée construite sur quatre énormes piliers ; Rustempaşa  camii, une mosquée des plus mignonnes qui présente au premier étage de magnifiques céramiques bleues. L’itinéraire nous conduit dans un Istanbul insolite, quartiers populaires plantés comme autant de villages anatoliens, avec des vieilles maisons en bois. Dans la Kutucular, les menuisiers et ferblantiers dominent ; dans la  Kazancilar, ce sont les marchands et fabriquants de balances…
Dans les devantures des boutiques, des rouleaux entiers de crocodiles « Lacoste » prêts à coudre sont proposés à la vente ! On comprend les tentations des contrefaçons.

Cherchant à boire un pot, nous tentons de pénétrer dans une gargote exigüe et renfermée où les hommes fument le narghilé. On nous le déconseille. Les femmes ne sont pas les bienvenues dans ce genre de lieu !

Mercredi 6 avril 1988

Aujourd’hui, nous allons nous promener dans le quartier Beyoğlu. C’est le quartier s’élevant de l’autre côté de la Corne d’Or. Nous traversons le pont Karaköy à pied.
Une facette d’Istanbul différente mais tout aussi fascinante.
Les Byzantins autorisèrent l’implantation de commerces tenus par des étrangers. Ceux-ci finirent par acquérir une certaine autonomie. C’est ainsi que les Génois purent construire aux XIe et XIIe siècles des murailles délimitant leur territoire et l’étendre à une nouvelle ville, Péra qui devint en turc Beyoğlu.
Nous montons à pied vers la tour de Galata. Le paysage urbain est étonnant. Au pied de la tour, on trouve de vieilles demeures appelées « maisons franques ».
Nous nous plongeons dans les ruelles du quartier, animées, fiévreuses. Les nombreux étals en plein air de fruits et légumes, d’épices, de pâtisseries, de poissons colorent les rues et attirent le chaland.




La tour de Galata est l’un des derniers vestiges de l’enceinte génoise. Elle perdit ses deux derniers étages après l’entrée des Turcs dans la ville. On y monte en ascenseur. La tour a été transformée en restaurant et night-club, mais le panorama est merveilleux de son sommet, sur les toits et les terrasses de la ville.  


On traverse l’Istiklâl caddesi, la grande rue de Beyoğlu, au trafic automobile dément et aux façades dégradées des anciens immeubles bourgeois. On mange au « Hacibaba », indiqué par le Routard : cuisine traditionnelle turque.
L’après-midi, on continue à parcourir les ruelles d’autres quartiers populaires, abruptes, escarpées, défoncées. Atmosphère villageoise où il vaut mieux se montrer discret pour photographier les femmes. On note avec effarement la multitude de fils électriques non encastrés qui courent d’une fenêtre à l’autre, d’une maison à l’autre… Avec les nombreuses maisons en bois de ces ruelles, il suffirait d’une étincelle…
















De retour au centre historique, nous nous promenons de nuit dans le quartier Sultanahmet. La basilique Sainte-Sophie est illuminée. Une dernière photo…


Nous récupérons nos sacs à dos à l’hôtel et rejoignons la gare routière.
A 22h30, départ en autocar pour Izmir...

Jeudi 7 avril 1988

… Le voyage de nuit va être mouvementé. Plusieurs contrôles de police pendant la nuit : les flics montent dans le bus, vérifient les papiers. L’un d’entre eux nous demande nos passeports. Il les consulte rapidement en les tenant à l’envers ! De temps en temps, un passager est embarqué, sans que l’on sache ce qui se passe.
Le voyage est  ponctué par des arrêts réguliers dans des otogars où l’on peut se restaurer.

8h : arrivée à la gare routière d’Izmir.
A 8h30, nous repartons en bus dans la foulée pour Efes (Ephèse).
Ruines magnifiques de l’une des plus importantes cités antiques de Turquie.
Pendant la période grecque, Artémis, déesse de la fécondité, fut la patronne de la ville, à laquelle on consacra un temple prestigieux, l’Artémision. La ville fut au Ie siècle avant J-C la capitale de la province romaine d’Asie. Le nom d’Ephèse est étroitement lié au christianisme puisque l’apôtre Paul vint y prêcher la bonne parole. Saint Jean et la Vierge Marie y séjournèrent longtemps.

Nous déposons nos sacs à dos à l’entrée du site et visitons les ruines de la ville grecque et romaine. L’entrée par la voie Arcadanié est prestigieuse. Elle menait de l’ancien port au théâtre. Le théâtre, quant à lui pouvait contenir jusqu’à 25 000 spectateurs.


La belle rue de Marbre, faite de grandes dalles, mène à la bibliothèque de Celsius, l’une des merveilles de la ville. Magnifiquement reconstituée, la façade est ornée de niches et de statues.  



Après la visite de l’ensemble du site, nous récupérons nos bagages et partons à pied sur le bord de la route jusqu’à Selçuk, à 3 km de là.


Quand le port de l’ancienne cité fut complètement ensablé, c’est ici que fut construite la ville, du IVe au VIe siècle.
Selçuk est dominée par la forteresse byzantine d’Ayasoluk.

Il est aux alentours de midi. Nous mangeons dans une lokanta, « Bayrakli Pide Salonn », un petit resto sympa et pas cher. Puis nous passons à la poste où nous achetons des timbres pour Caroline et Serge.
L’après-midi, nous visitons les ruines de la basilique Saint-Jean, édifiée au VIe siècle sur la tombe de l’apôtre. Il n’en reste plus grand-chose debout. Seules des colonnades laissent deviner  ses impressionnantes proportions. Il subsiste au milieu du site la tombe présumée de l’apôtre Jean.


Nous nous dirigeons vers l’arrêt des bus. Un  autocar survient à ce moment. Bonne aubaine ! Nous y montons et arrivons à Izmir à 16h30.

Nous nous installons à l’Otel Gar, comme vendredi dernier. Seulement, voilà ! Entre-temps, l’hôtel, qui était en travaux, a été rénové et les tarifs ont augmenté ! Le patron accepte de nous faire payer la chambre au même tarif que la semaine dernière. En contrepartie, je lui enverrai un Guide du Routard récent, puisqu’il est cité dedans. Ce que je m’empresserai de faire sitôt rentré à Strasbourg.
Dans la soirée, nous arpentons les rues d’Izmir et faisons quelques courses dans les boutiques.
On achète un blouson en cuir pour moi, à un prix défiant toute concurrence.

Vendredi 8 avril 1988

Nous partons en taxi à l'aéroport pour 10h.
12h30 : vol Izmir - Mulhouse. Arrivée à 14h30 (heure française). La copine de Viviane nous attend à l'aéroport.


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Ici se termine la première série de voyages entrepris de 1972 à 1988.
Une deuxième série commence : Carnets de voyages 1989 - 2001, sous l'adresse "http://carnetsdevoyages2.blogspot.fr"

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